La vie affective et sexuelle des lycéens
La transition vers l’âge adulte s’accompagne de changements physiques et psychologiques importants. Dès lors, les jeunes ont tendance à explorer leur sexualité. Du port du préservatif au dépistage, sans oublier les fausses croyances autour de la transmission du VIH, la vie sexuelle des lycéens est loin d’être un long fleuve tranquille.
En France, la santé et la vie sexuelle des lycéens inquiète ! C’est ce qui est ressorti de l’enquête santé d’OpinionWay* pour HEYME, sur l’évolution des connaissances et des attitudes des 14-22 ans vis-à-vis de la santé sexuelle.
Chiffres clés de l’enquête santé* :
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Vie sexuelle des lycéens : le port du préservatif loin d’être automatique
Si l’on observe une plus grande rigueur chez les étudiants dans l’utilisation du préservatif (74% des lycéens sondés l’utilisaient lors de chaque rapport sexuel), ce taux est en diminution par rapport à 2018 (81% déclaraient l’utiliser systématiquement). Parmi eux, 60% ont précisé qu’ils n'en mettaient pas, car ils avaient un partenaire stable.
Ces comportements révèlent le manque d’importance donné aux campagnes d’information et de sensibilisation en ce qui concerne la vie sexuelle des lycéens ainsi que les risques encourus. Dans ce cas, HEYME souligne l’importance du port du préservatif pour se protéger des infections sexuellement transmissibles dont le VIH/SIDA.
Le dépistage des IST n’est pas un réflexe
Seulement 10% des lycéens ont déclaré se faire dépister à chaque changement de partenaire. Les raisons évoquées pour éviter le dépistage étaient plutôt variées :
- 54% estiment ne pas avoir pris un risque suffisant ;
- 16% déclarent ne pas aimer les prises de sang ;
- 15% ignorent où réaliser ce test.
Comme toujours, nous constatons un manque d’information quant à la vie sexuelle des lycéens, notamment en ce qui concerne les lieux de dépistage. Raison pour laquelle, nous tenons à souligner l’existence des Centres Gratuits d’Information, de Dépistage et de Diagnostic (CeGIDD). Ces derniers proposent des dépistages du VIH, des hépatites et des IST de manière gratuite et anonyme.
Chez HEYME, nous prenons à cœur la vie sexuelle des lycéens et la tienne de manière générale. Ainsi, nous te proposons 4 niveaux de garanties pour que tu puisses bénéficier d’une couverture étendue conformément à tes attentes. Celle-ci comprend notamment le forfait Santé Prévention qui englobe entre autres :
- le forfait préservatifs masculins ;
- le forfait contraception d’urgence.
Sans oublier le remboursement de tout ce qui est hospitalisation, soins courants, pharmacie, optique, dentaires, aides auditives, etc.
Ce n’est pas tout ! Puisque tu peux également consulter un médecin généraliste ou un spécialiste 24h/24 et 7j/7, depuis ton smartphone et directement de ton canap’ !
On met aussi à ta disposition une appli pour suivre tes remboursements, avoir accès à ta carte de tiers payant en un clin d'oeil, et consulter tes documents.
Les moyens de contraception souvent ignorés
En ce qui concerne les jeunes lycéennes, les résultats de l’enquête étaient très inquiétants. 37% des étudiantes ayant déjà eu des rapports sexuels ont déclaré ne pas prendre de pilule contraceptive. Les raisons évoquées étaient multiples :
- 8% ont déclaré se protéger avec un autre moyen de contraception ;
- 5% ont affirmé ne pas prendre la pilule car elle aurait un impact négatif sur leur état santé ;
- 5% n’ont tout simplement pas confiance en la pilule contraceptive.
L’enquête a révélé également que 24% des lycéennes ont déjà utilisé au moins une fois, la contraception d’urgence. Parmi elles, 8% y ont eu recours plusieurs fois. De quoi s’interroger un peu plus sur la vie sexuelle des lycéens !
À partir de là, les informations sur l’utilité et les différents moyens de contraception se doivent d’être renforcées. Dans ce sens, les centres de santé sexuelle, anciennement "Centres de Planification et d'éducation Familiale" (CPEF), jouent un rôle d’information et d’accompagnement important dans le domaine de la sexualité, en proposant notamment des consultations médicales gratuites et anonymes.
Transmission du VIH/SIDA : de fausses croyances qui persistent…
26% de lycéens français ont de fausses croyances sur les modes de transmission du VIH/SIDA. Ainsi, d’après l’étude sur la vie sexuelle des lycéens :
- 13% d’entre eux pensent que le VIH/SIDA peut se transmettre par une simple piqûre de moustique ;
- 6% en embrassant une personne séropositive ;
- 3% en buvant dans le même verre qu’une personne séropositive.
En revanche, l’idée selon laquelle on peut guérir facilement du SIDA a progressé parmi les lycéens : 17% pensent que l’on peut en guérir facilement contre 13% en 2018.
Les fausses croyances sur les modes de transmission du VIH/SIDA continuent néanmoins de persister et démontrent la nécessité de poursuivre et de renforcer les campagnes d’information et de prévention.
* L’étude OpinionWay pour HEYME a été réalisée via un questionnaire en ligne du 11 avril au 12 mai 2019 auprès de 841 lycéens de France âgés entre 14 et 22 ans.
La vie sexuelle des lycéens demeure une période de découverte et d'apprentissage complexe marquée par des défis et des questionnements. D’où l'importance d'une éducation ouverte et bienveillante basée sur des campagnes d’information, de sensibilisation et de prévention.