Étudiants et crise sanitaire, baromètre "#MoiJeune confiné et demain"
Le confinement se poursuit et la crise sanitaire touche toujours notre pays. Comment se sentent les jeunes cette semaine ? Quelles sont leurs craintes ? Appréhendent-ils l’avenir ?
Le baromètre hebdomadaire « #MoiJeune confiné et demain ? » développé par 20Minutes, OpinionWay et auquel s’est associé HEYME a pour ambition d'observer la manière dont les jeunes de 18 à 30 ans vivent la période actuelle.
Découvrons les principales observations du baromètre pour la période du 17 au 20 avril 2020.
Peu d’impatience face au déconfinement mais beaucoup de scepticisme
Même si le confinement pèse sur chacun et que l’idée de revenir à une vie plus « normale » est bien présente, les jeunes restent très réalistes face à la situation. Seuls 17 % d’entre eux étaient « impatients » à l’annonce d’un déconfinement progressif à compter du 11 mai alors que 47 % restaient « sceptiques » face à cette date. Ils sont 39% à juger qu’il intervient trop tôt et 37% ne savent pas quoi en penser.
Des habitudes de travail bousculées
Le confinement a bousculé les habitudes de travail des jeunes qui sont, à l’instar du reste de la population française, principalement en télétravail (41%), en chômage partiel (26%) ou bien à leur poste habituel (26%).
Une minorité des jeunes interrogés ont malheureusement perdu leur travail, leur stage ou alternance. En cette période de crise sanitaire et économique certaines entreprises sont en incapacité de renouveler les contrats à durée déterminée ou bien les périodes d’essai.
Une baisse des revenus et une inquiétude des plus jeunes face à la crise économique
La fermeture des restaurants universitaire impacte le budget alimentaire des étudiants. Nombreux sont ceux à déjeuner habituellement au Crous pour un prix moyen avoisinant les 3,50€. Aujourd’hui, les étudiants se retrouvent à devoir faire plus de courses et résister à la tentation d’acheter trop. Même si avec des aliments dits « de base » ils peuvent réussir à manger pour 3,50€, l’équilibre alimentaire est forcément affecté.
A cela s’ajoute une hausse de la consommation d’énergie causée par une présence prolongée au domicile et une baisse significative du salaire pour les personnes en situation de chômage technique partiel ou total. Autant de facteurs impliquant une augmentation de la précarité chez les jeunes en période de confinement.
Conséquence directe de cette crise, 30% des 18-30 ans affirment connaître une baisse de revenus à cause du Coronavirus. Et si 70 % de ces jeunes sont confiants dans la reprise économique, elle sera lente pour 63 % d’entre eux. Résultat, 35 % pensent que la crise aura des conséquences négatives sur leurs revenus futurs. Ce chiffre monte même à 43 % pour les 18-22 ans, contre 27 % chez les 28-30 ans.
Les plus jeunes, encore étudiants ou qui entrent dans le vie active, sont les plus inquiets face à la crise économique causée par le Covid-19. Parmi les 18-22 ans, 41% sont persuadés qu’elle aura un impact négatif sur leur avenir professionnel contre 35% des 23-27 ans et 31% des 28-30 ans. Chez les 18-22 ans, 30% pensent ne pas trouver de job d’été, ne pas réussir à financer leurs études ou à payer leur loyer.
Une solidarité qui s’organise
Dans ce contexte de crise, il est important de souligner le renforcement ou l’émergence de valeurs chez les jeunes. Ainsi, la solidarité et l’entraide sont devenues des habitudes parfois quotidiennes pour certains. Dons à des associations ou à des institutions, soutien téléphonique à des personnes seules, courses pour des personnes âgées ou atteintes du Covid-19, couture de masques ou de sur-blouses, en passant par des maraudes. Les jeunes sont soucieux de pouvoir apporter leur aide pour protéger les personnes les plus vulnérables, en se protégeant eux-mêmes.
Nos conseils pour préserver sa santé et son bien-être
- Pour pallier aux « coups de blues » en cette période de confinement, il est important de conserver au mieux ses habitudes et ses repères : garder contact avec ses proches, familles ou amis, en utilisant les nouvelles technologies, se recentrer sur soi-même, prendre soin de soi…Il est évident que le confinement est vécu parfois de manière très différente d’un individu à l’autre. En cas de besoin, il est possible de se rapprocher des réseaux locaux d’aide et d’écoute (Nightline notamment).
- Organiser un coin travail chez soi, en profiter pour renforcer/développer ses compétences professionnelles en suivant des cours à distance
- Mieux s’alimenter : profiter du temps que l’on a pour cuisiner maison.
- Faire de l’activité physique pour se défouler et favoriser un meilleur sommeil
Consulter le baromètre complet
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