Les immergés
Les Immergés, ce sont Thibault et Sylvain, 2 étudiants partis 3 mois à vélo avec leurs sacs et leurs rêves d’aventure. Première étape : le Pérou. Mais avec la crise sanitaire qui est passée par là, ils ont dû finir leur aventure en France. Retour sur leurs péripéties, qu’ils ont pu aborder sereinement avec HEYME.
La première leçon : équilibrer son voyage
Une des premières leçons qui a été retenue par les immergés lors de cette aventure, c’est qu’il est primordial de varier le rythme et d’alterner journées sportives et journées de pause. Cela parait évident, mais équilibrer son voyage permet d’une part de tenir physiquement et d’autre part de ne pas se lasser.
Après 15 jours de vélo au Pérou, on n’avait qu’une hâte : arriver le plus rapidement possible à Cusco, notre prochaine étape.
On en avait déjà marre. On était exténués, les muscles ankylosés, et on s’écroulait dans nos sacs de couchage à 19h, pleins de courbatures. A ce moment-là, on dormait 11h par nuit. Bref, on avait clairement sous-estimé l’effort et surtout l’altitude (certains cols étaient à 4 800 mètres), et quand on n’est pas habitués, eh bien, c’est délicat.
Si vous êtes plusieurs, alors les immergés ont un conseil pour vous : il faut s’adapter au rythme de celui qui se sent le moins bien, généralement ça change en fonction des jours, et ça ne sert à rien de forcer au risque de se blesser.
Faire une aventure d’itinérance à vélo, c’est s’exposer à des complications physiques mais aussi matérielles. On a eu la chance de ne pas nous blesser, en revanche, une pièce de notre vélo a été déchirée au bout du 5ème jour, ce qui nous a fait perdre une bonne journée pour trouver un réparateur et la pièce manquante.
La frayeur vécue par les immergés : Sylvain a gonflé du visage durant une journée et a eu du mal à respirer
Au-delà des douleurs musculaires liées au sport, ou des problèmes de matériel, il peut également y avoir des problèmes de santé inattendus. Et ces complications sont les plus délicates à gérer.
Les immergés en a rencontré trois tout au long de cette aventure.
La première était liée à l’altitude, Sylvain a mal réagi au manque d’oxygène et a eu des vertiges et des troubles visuels les premiers jours. Même si ces maux se sont rapidement dissipés, on a envisagé à plusieurs reprises d’arrêter temporairement le projet.
Thibault, quant à lui, a probablement attrapé un virus dès la 2e semaine. Durant 24h, il a eu des frissons, des sueurs et une grosse fièvre, ce qui a retardé une seconde fois notre avancée.
Enfin, la réaction allergique de Sylvain, qui a eu la bonne idée de passer sa journée à caresser un veau tout juste né la veille. L’allergie n’a pas tardé à se manifester, il a très vite gonflé du visage, et on a craint que cela ne dégénère en une inflammation des voies respiratoires.
Dans ce genre de situations, on étaient bien contents d’avoir du bon matos (dont de petits stylos d’adrénaline), de connaître quelques gestes de premiers secours, et de savoir qu’on pouvait se faire rapatrier à tout moment si les choses dégénéraient. En d’autres termes, c’est rassurant d’avoir une bonne assurance ! Merci HEYME, on a survécu !
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Tu pourras bénéficier d’une couverture complète de soins inopinés à leurs coûts réels, d’une prise en charge directe en cas d’hospitalisation auprès de l’établissement médical ainsi que d’une assistance et d’un rapatriement sanitaire, si besoin !
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« L’avantage d’alterner c’est qu’on ne se lasse pas du vélo. »
Sur le projet France, on adécidé de ne pas commettre la même erreur qu’au Pérou et nous sommes donc partis sur un mix vélo et immersions woofing, pour une aventure beaucoup plus équilibrée et agréable.
Le woofing, pour ceux qui ne connaissent pas, ce sont des expériences chez un agriculteur où l'on est nourri et logé en échange de 25 heures par semaine de travaux manuels soit 4 ou 5 heures par jour. Attendez-vous à faire du désherbage, à participer à la fabrication de fromages, etc. Pour nous les immergés, ça valait clairement le coup, surtout pour ces moments de partage très forts avec nos hôtes. Même si les tâches sont physiques, ça reste plus léger qu’une ascension du col du Galibier avec 40 kilos de bagages.
L’avantage d’alterner c’est qu’on ne se lasse pas du vélo. On faisait grand maximum 4 jours de vélo d’affilée avant de rejoindre une nouvelle expérience woofing. Et puis physiquement, ça change tout. On n’aurait probablement pas tenu un Strasbourg-Nice sans ces pauses. Après, si jamais le woofing ne vous tente pas, il y a plein d'alternatives : des journées de canoë, balade, bivouac, ou simplement repos... A vous de choisir !
L’effort physique, les rencontres, et la découverte de métiers « alternatifs » et passionnants ont fait de cette aventure une expérience extrêmement enrichissante. Sans avoir la prétention d’avoir « grandis », ce projet aura sans aucun doute un impact sur nos choix de vie et nos engagements futurs. On encourage tous ceux qui souhaitent se lancer à le faire même pour un weekend ! Cette aventure n’a pas de prix, le tout avec la bonne assurance évidement :)
Les immergés : découvrez le premier épisode !
Les immergés, c’est l’histoire de deux étudiants qui ont décidé de tout lâcher pour rejoindre le Pérou à vélo, sans savoir ce qui pourrait leur arriver. Une belle histoire de dépassement de soi et de résilience.