IVG : tout savoir sur l'avortement - Heyme
Publication :  9 NOV. 2022
Mise à jour :  15 DÉC. 2023
6 MIN
 

IVG : tout savoir sur l'avortement

Tu es enceinte et tu souhaites avorter ? On t’explique tout ce que tu dois savoir sur l’interruption volontaire de grossesse.

Un peu d’histoire

En 1975, la loi Veil, dépénalisant l'interruption volontaire de grossesse est mise en place pour une période de 5 ans, avant d’être reconduite de manière définitive.

Depuis décembre 1982, l’Interruption Volontaire de Grossesse (IVG) est remboursée par la Sécurité sociale. Le taux de remboursement est de 100% sur tous les actes médicaux liés à cette opération depuis 2016.

En 2001, l’avortement après la fin de la 12ème semaine de grossesse est interdit.

En 2014, l’Assemblée nationale française libère les femmes qui souhaitent avorter au cours des 12 premières semaines de grossesse de devoir justifier leur décision. Le projet de loi supprime le libellé d'une loi de 1975 qui n'accordait aux femmes le droit à un avortement dans la 12ème semaine que si la grossesse provoquait une situation de détresse.

Depuis mars 2022, l'avortement peut être pratiqué jusqu'à la fin de la 14e semaine de grossesse.

La complémentaire santé HEYME

L'interruption volontaire de grossesse (IVG) : c’est quoi ?

L’avortement est la perte d’un embryon ou d’un fœtus lors d’une grossesse.

Il peut être spontané, c’est-à-dire se produire sans avoir été déclenché : problèmes de santé, génétique, etc., ou provoqué et donc volontaire.

L’avortement provoqué, également appelé interruption volontaire de grossesse ou IVG est un acte médical qui permet de mettre fin à une grossesse non désirée avant son terme.

En France, cet acte médical est un droit anonyme pour toutes les femmes enceintes. Que tu sois majeure ou mineure, française ou étrangère, tu as le choix et le droit de ne pas poursuivre une grossesse et de demander de l’aide à un médecin.

IVG : comment ça se passe ?

L’interruption volontaire de grossesse (IVG) est pratiquée jusqu’à la fin de la 14ème semaine de grossesse, soit 16 semaines après le 1er jour des dernières règles.

Deux consultations chez un gynécologue sont obligatoires au préalable.

Lors de la première consultation, le médecin procède à un examen gynécologique où il t’explique tous les risques liés à l’intervention. Une échographie de datation et une prise de sang te seront prescrites en vue d’évaluer l’âge réel de l’embryon.

La deuxième consultation se fait quelques jours plus tard pour te donner un temps de réflexion. Tu peux prendre ta décision au cours de cette deuxième visite ou choisir de le faire plus tard.

Si tu as choisi de bénéficier d'un entretien psycho-social, tu as un délai de réflexion de 48 heures avant de remettre ton consentement par écrit.

Si tu es mineure, tu devras être accompagnée d’un adulte : un parent, un ami, etc.

L’entretien psycho-social est obligatoire pour les mineures.

Bien que la loi autorise l'interruption volontaire de grossesse, le coût de cette dernière peut grimper facilement, et l’Assurance maladie ne te rembourse que le tarif forfaitaire. En cas de dépassements d’honoraires, tu vas te retrouver avec une somme importante à ta charge. Il est donc important de souscrire une mutuelle pour couvrir ces frais supplémentaires. HEYME est là pour toi ! On te propose 4 niveaux de garanties. Choisis celui qui te convient le plus et bénéficie d’un remboursement à hauteur de 100% de tes dépenses d’IVG.

Ce n’est pas tout. HEYME te propose d’autres garanties telles que la téléconsultation médicale, l’assurance responsabilité civile et une assistance rapatriement, quel que soit le niveau choisi.

👉 Je découvre la complémentaire santé HEYME

IVG : quelles techniques ?

Il existe deux techniques médicales pour réaliser une interruption volontaire de grossesse (IVG) :

  • IVG médicamenteuse qui consiste en une prise de médicaments abortifs
  • IVG chirurgicale ou instrumentale qui consiste en l’aspiration du fœtus.

L’IVG médicamenteuse

Il est important de discuter du choix de la technique avec son médecin en fonction du stade de la grossesse.

En France, tu peux faire une interruption volontaire de grossesse par voie médicamenteuse jusqu’à 7 semaines de grossesse, soit 9 semaines après le début de tes dernières règles.

Après ce terme, le risque d’échec de l’IVG est plus important et le médecin recommandera une IVG par voie chirurgicale.

Depuis le 6 juin 2016, l’interruption volontaire de grossesse peut être réalisée aussi bien par un médecin que par une sage-femme.

La jeune femme qui souhaite avorter peut s’adresser à un établissement de santé (hôpital ou clinique), un cabinet médical de ville, un centre de planification ou à un centre de santé.

La technique médicamenteuse consiste à prendre, en présence du médecin, deux médicaments qui vont stopper la grossesse et expulser l’embryon dans un délai allant de 24 heures à 10 jours. La prise peut également être faite à domicile en cas de téléconsultation. Le médicament est alors délivré par une pharmacie.

Le premier médicament est la mifépristone. Il bloque l'action de la progestérone, une hormone qui maintient la grossesse, favorise les contractions et dilate le col de l'utérus. La grossesse est alors stoppée.

Le second médicament est le misoprostol, à prendre 24 à 48 heures plus tard de préférence chez soi. Il augmente les contractions utérines et provoque l'avortement, c'est-à-dire l'expulsion de l’embryon.

Il est fortement recommandé de prendre des médicaments anti-douleurs en même temps que le misoprostol.

L'IVG médicamenteuse est efficace à 95%. Une visite de contrôle doit avoir lieu quelques jours après. Celle-ci est nécessaire pour s’assurer que la grossesse est bien interrompue et qu’il n’existe pas de complications.

Si la grossesse n'a pas été interrompue, il faut alors recourir à l'IVG chirurgicale.

L’IVG chirurgicale ou instrumentale par aspiration

L’IVG chirurgicale ou instrumentale par aspiration peut être pratiquée jusqu'à la fin de la 14ème semaine de grossesse, soit 16 semaines après le début des dernières règles.

Elle doit être obligatoirement effectuée dans un établissement de santé autorisé (hôpital ou clinique) et seul un médecin ou un chirurgien formé à cette technique peut la pratiquer.

La technique chirurgicale consiste à aspirer le contenu de l’utérus à l'aide d'une canule introduite par voie vaginale, après dilatation du col de l'utérus. L’IVG chirurgicale peut être effectuée sous anesthésie locale ou générale en fonction de la situation médicale et du choix de la femme.

Une consultation de contrôle doit se faire quelques jours après.

L’interruption volontaire de grossesse (IVG) est un droit pour toutes les femmes en France, qu'elles soient majeures ou mineures, françaises ou étrangères. Elle doit être réalisée sous la supervision d’un professionnel de santé afin d’éviter les risques.  

Enquete Heyme
Téléchargez gratuitement votre e-mag étudiant
BAC, ORIENTATION, INSCRIPTION, LOGEMENT, RÉUSSITE...
BAC, ORIENTATION, INSCRIPTION, LOGEMENT, RÉUSSITE...

Hey toi !

Check nos autres articles / actus

Tout savoir sur les IST - Heyme
  •  
  •  
15 DÉC. 2023
9 MIN
Santé

Les infections sexuellement transmissibles représentent un problème de santé mondial, touchant environ 374 millions de personnes chaque année. On t’ex...

avatar La team HEYME
Se faire dépister d'une IST - Heyme
  •  
  •  
15 DÉC. 2023
8 MIN
Santé

Le dépistage des IST peut être une étape compliquée voire effrayante pour certains, mais il est un acte important et responsable. Il est tout à fait n...

avatar La team HEYME
Qu’est-ce que le Dossier Médical Partagé (DMP) ? - Heyme
  •  
  •  
15 DÉC. 2023
7 MIN
Santé

Le dossier médical partagé est une avancée majeure dans le domaine de la santé numérique. Il permet de centraliser et de partager de manière sécurisée...

avatar La team HEYME

En poursuivant votre navigation, vous acceptez le dépôt de cookies destinés à optimiser l’utilisation du site. Pour en savoir plus sur notre politique de cookies, cliquez ici.